FAQ

L’ayurvéda peut-il m’aider?

Dans le cadre d’un accom­pa­g­ne­ment où vous êtes acteur, c’est un out­il effi­cace dans la recherche de votre équili­bre de vie, tant physique que psychologique.

Elle con­sid­ère vos symp­tômes et se met au ser­vice du poten­tiel de l’être humain à s’auto-réguler. Respon­s­abilis­er et écouter le lan­gage de son corps.
Dans le cadre d’un « for­fait accom­pa­g­ne­ment », l’ayurvéda ne vous con­vien­dra pas si vous atten­dez une prise en charge totale de votre thérapeute, une sorte de pilule mag­ique. Votre investisse­ment, à votre rythme est nécessaire.

Pourquoi une constitution ayurvédique?

La con­sti­tu­tion d’une per­son­ne, (la prakri­ti) est déter­minée par la com­bi­nai­son unique de car­ac­téris­tiques physiques et psy­chologiques for­mées au moment de la conception.

Cette con­sti­tu­tion est immuable, elle ne change jamais. L’éducation, l’environnement, la nutri­tion, l’hygiène de vie (…) tra­vaille et mod­i­fie pro­gres­sive­ment cette con­sti­tu­tion. Enfin le men­tal prend le relais et met en place son sys­tème de « survie » en fonc­tion de notre environnement.

Nous par­lons alors de VIKRITI : une con­sti­tu­tion mod­i­fiée par dif­férents paramètres.

Ce sys­tème de « survie » est légitime mais toute­fois pas tou­jours adap­téà notre PRAKRITI (essence). Dans le cas où vous déviez de votre PRAKRITI, avec le temps se développe déséquili­bres émo­tion­nels et physiques.

L’objectif en ayurvé­da est de tra­vailler sur la VIKRITI (con­sti­tu­tion trans­for­mée) afin de ten­dre vers votre PRAKRITI (votre essence), vers la con­sti­tu­tion en totale équili­bre avec vous-même.

Le corps rejoint l’esprit dans son essence et con­naît son état d’équilibre et de fonc­tion­nement au tra­vers de son intel­li­gence instinc­tive. C’est avec cette intel­li­gence de vie que nous tra­vail­lons. Corps-esprit.

Afin de déter­min­er votre con­sti­tu­tion, nous nous entretenons sur vos habi­tudes de vies et votre fonc­tion­nement.  Une obser­va­tion est nécessaire.
La déter­mi­na­tion de la PRAKRITI peut s’échelonner sur des mois entiers d’observations et de « rééquili­brage interne » au tra­vers des soins. Elle est impor­tante mais pas si essen­tielle, car vous passerez par une phase d’expérimentation qui vous per­me­t­tra de décou­vrir ce qui vous convient.

L’étude de votre con­sti­tu­tion porte à éval­uer le dosage des doshas VATA – PITTA – KAPHA qui ani­ment votre corps et votre esprit.

Quand puis-je observer des résultats?

Le proces­sus de rééquili­brage de votre corps est instantané.

Le résul­tat atten­du quant à lui dépend de vous et de vos déséquili­bres, de notre tra­vail. Lors d’un suivi, nous fixons un ou des objec­tifs de fond et obser­vons au fil des ren­dez-vous les mod­i­fi­ca­tions et adap­ta­tions afin de con­stater et réa­juster au possible.

Ce proces­sus est indis­pens­able dans la prise de con­science du fonc­tion­nement de votre corps et vos émo­tions. Le rythme est pro­gres­sif et doux afin de respecter le tra­vail du corps et de son esprit : un change­ment rad­i­cal tend à créer un nou­veau déséquilibre.

Les doshas sont en con­stante évo­lu­tion dans votre con­sti­tu­tion. Le corps vous envoie des signes que je déchiffre pro­gres­sive­ment, avec votre col­lab­o­ra­tion, tout en ayant con­science qu’un déséquili­bre n’est qu’une suite d’enchaînement : une chas­se au trésor !

Ain­si nous tra­vail­lons sur le déséquili­bre le plus gênant à votre appréciation.

Un exem­ple :

Une allergie (cutanée, res­pi­ra­toire, ali­men­taire etc…) est ponctuelle au moment de la mise en con­tact avec le pollen, ali­ment ou autre molécule. Ce dys­fonc­tion­nement est traité avec un anti-his­t­a­minique voire une for­mule homéopathique. Votre corps réag­it en fonc­tion d’un dys­fonc­tion­nement du sys­tème immu­ni­taire. En amont un affaib­lisse­ment d’une capac­ité diges­tive sem­ble être à l’origine de ce trou­ble. Toute­fois cette capac­ité diges­tive a‑t-elle été per­tur­bée par une hygiène de vie ali­men­taire inadap­tée? un blocage de vos émo­tions lors d’un événe­ments douloureux?
Lever le voile sur un déséquili­bre peut en lever sur un ou des autres dysfonctionnements.

Un corps sain dans un esprit sain?

Faire con­fi­ance à son corps en apprenant son fonc­tion­nement per­met aus­si la ges­tion sans l’inhibition de ses émotions.

Le corps inscrit au plus pro­fond de ses entrailles chaque émo­tion ressen­tie et les « paramètres de vies » inté­grés (édu­ca­tion, vie pro­fes­sion­nelle, privée etc…) déclenchent ces sché­mas émo­tion­nels en col­lab­o­ra­tion avec votre type de con­sti­tu­tion. Ain­siréac­tion, assim­i­la­tion, évac­u­a­tion sont un phénomène très personnel.

Le soin du corps est une thérapie de l’âme sur­prenante puisque l’évacuation peut (ou non) précéder une con­sci­en­ti­sa­tion. Il n’est pas tou­jours néces­saire de décor­ti­quer vos états émo­tion­nels* ou un passé douloureux pour trou­ver une réponse à votre fonc­tion­nement orig­inel en équilibre.

Votre esprit et votre corps doivent être en accord avec cette démarche et prêts à lâch­er les empris­es, la peur est un instinct naturel de survie. Ain­si il existe plusieurs degrés dans les soins que je pro­pose : il s’étend du bien-être au tra­vail thérapeu­tique, c’est vous avec votre corps qui en décidez.

Avec le temps et votre con­science, votre ensem­ble corps et esprit sauront trou­ver leur équili­bre au tra­vers de votre con­nais­sance ; de l’amour et du respect que vous vous accorderez dans ce fonctionnement.
Ain­si il est pri­mor­dial en ayurvé­da de procéder avec douceur et pru­dence, car bru­talis­er un déséquili­bre peut en créer un autre.

Un con­cept essentiel.

* une thérapie orale est une démarche com­plé­men­taire si vous souhaitez réalis­er un tra­vail d’unité pro­fond n’hésitez pas à pos­er la ques­tion, je vous com­mu­ni­querai des contacts.